Localisation En savoir plus S’informer Recevoir notre newsletter | Ouvrir la version imprimable de la page (Nouvelle fenêtre) Télécharger la page en PDFAccueil Culture et histoire La commune au XIXème siècle La commune au XIXème siècle Au XIXème siècle, la population de Plounérin est de 1788 habitants et sa superficie est de 2588 hectares et 69 ares, dont 1242 hectares sous terrain labouré, 456 sous près et pâturages, 69 sous bois, 10 sous vergers et jardins, 681 sous landes et 21 sous étangs. Elle renferme 364 maisons et 10 moulins. Son revenu cadastral est de 31846 francs et 89 centimes et son revenu vrai de 66 694 francs soit 1/2 pour proportion entre ces deux nombres. Son bureau de poste est Belle Isle en Terre, mais le facteur de la poste ne visite la commune que tous les deux jours. Un petit nombre d’habitations groupées près de l’église, et dont quelques unes, assez modernes, se détachent du centre commun pour aller s’étendre jusque sur les bords de la route impériale de Paris à Brest, voilà le Bourg de Plounérin, que les grands arbres de son cimetière cachent aux yeux du voyageur qui parcourt la route. Des deux côtés de la route, des vallées à perte de vue, profondément encaissées par une chaîne de montagne, sur la crête desquelles passe la route et dont les anneaux semblent une multitude de pyramides terminées en forme de cônes. Le vieux manoir de Kéraëz (ou Quérez) et à quelques pas de l’église la croix remarquable sont édifié. L’église quant à elle à subit les effets du temps et doit déjà être rénovées. La commune est formée de ces anciens villages de Kérensalvy, Quirio, Petit Saint Junay, Grand Saint Junay, Jegou, Kenilaouen, Quero, Kermeur, Turodec, Trevoéa, Kergoat Bras, Les trois grands arbres, Ar Voern, Tourbajou, Ar Pinquer, Quélenec Bras, Ar Gostanot, Crec’h an Nec’h, Kerigonen, Coat Quis, Memeur, Kernioc, Ar Voas Voën, Coat ar Roux, Kergus, Ar Recho, Prigent, Kerdonan, Rivino, Roudorovoen, Pont Izé, Bruliec. Extrait du livre « Les Côtes du Nord » de Benjamin Philibert Jollivet (1859) |