En France, la fourniture d’électricité s’appuie actuellement sur l’énergie nucléaire qui, lors de son fonctionnement, n’émet pas de CO2, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement planétaire mais présente des inconvénients majeurs en ce qui concerne le traitement des déchets.
Dans les périodes où nos besoins en électricité sont les plus importants (par exemple, les soirs d’hiver en période de grand froid quand il faut beaucoup chauffer les bâtiments), le nucléaire ne peut pas tous les satisfaire. Ce sont alors d’autres énergies qui prennent le relais, notamment des centrales hydroélectriques ou hydrauliques (utilisant l’énergie de l’eau) mais aussi des centrales thermiques à flamme (qui utilisent des énergies fossiles). Ce sont ces dernières qui produisent du CO2 en brûlant du fioul (issu du pétrole).
Ainsi, remplacer la production électrique de ces centrales thermiques à flamme par une production provenant d’énergies renouvelables permettrait de ne plus avoir recours aux énergies fossiles.
Enfin, les énergies renouvelables font appel à des ressources locales. Cela permet donc une indépendance énergétique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec l’uranium, le pétrole et le gaz que nous devons faire venir d’autres pays.
La Bretagne est une région ventée qui est prédisposée à l’installation de parcs éoliens et c’est le cas pour le secteur de Beg ar C’Hra. Le projet est situé à la limite de Plounérin et Plounévez-Moëdec, à Kroaz Iliès et Koad Sec’h.
(chiffres indicatifs basés sur les taux d’imposition communal, intercommunal, départemental et régional 2016)
Simulé pour une Fiscalité Professionnelle Unique
Cas du projet de Plounévez-Moëdec et Plounérin: 4 éoliennes de 3 MW (soit 12 MW) dont 1 sur Plounérin
Chemins communaux :
Indemnité annuelle versée à la commune pour rémunération des servitudes :
2018 : Apport de compléments au dossier de demande d’autorisation et nouvelles mesures de données environnementales avec l’implantation provisoire d’un mât de 48 mètres pour étudier notamment l’activité des chiroptères en altitude (chauves-souris)
2019 (1er semestre) : Reprise de l’instruction du dossier par les services de l’Etat
2019 (2ème semestre) : En cas de recevabilité du dossier, enquête publique.
2020 : Décision Préfectorale
2020/2021 : Construction et chantier en cas d’autorisation par arrêté préfectoral.